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La photo d’art, objet déco à l’âme singulière

La Foire internationale de photographie d’art, Paris Photo, se déroule jusqu’au dimanche 10 novembre au Grand Palais pour sa 23e édition. Chaque année, le rendez-vous attire un nombre toujours plus important d’amateurs qui se découvrent une sensibilité pour ce médium photographique, jusqu’à en faire l’acquisition et l’exposer dans son intérieur.

Paris Photo, c’est la première foire mondiale dédiée à la photographie en tant qu’œuvre d’art. Un rendez-vous singulier où quelque 68 000 visiteurs accourent chaque année, collectionneurs dans l’âme ou simples amateurs. Une foire internationale dont la vocation est d’offrir un vaste panorama d’œuvres photographiques disponibles sur le marché. Pour cette 23e édition, qui se niche sous la verrière du Grand Palais à Paris jusqu’à dimanche, ce ne sont pas moins de 213 exposants en provenance de 31 pays qui témoignent de leur amour-passion envers ce médium photographique. Ils présenteront leurs œuvres au grand public au travers de cinq grands secteurs : Principal, où seront révélées 157 galeries, des solos et duos shows d’artistes ; Curiosa, lieu de découverte de talents  émergents ; Edition, espace présentant 33 éditeurs spécialisés du genre ; Prisme, où s’exposeront grands formats et séries aux installations d’envergue ; et enfin, Films, en tant que lieu interrogeant les liens profonds entre la photographie et l’image animée.

De plus en plus d’amateurs

Si Paris Photo symbolise l’ouverture d’une place de marché en Europe autour de la photographie d’art, la directrice de la manifestation qu’est Florence Bourgeois tient à désacraliser cette mouvance. « Contrairement aux idées qui peuvent être véhiculées, ce marché n’est pas réservé aux seuls collectionneurs, le but de Paris Photo étant de pouvoir proposer un éventail d’œuvres qui touche tous les publics et rencontre tous les budgets, le prix de vente des œuvres allant de 1 000 euros à plusieurs centaines de milliers d’euros ». Férus du genre comme curieux peuvent donc s’y (re)trouver. « Depuis cinq ans, nous constatons la présence d’un nombre toujours plus grand d’amateurs, portés par une simple curiosité et qui se révèlent au final séduits par la photographie d’art. Jusqu’à repartir avec une pièce et revenir l’année suivante pour en acquérir une seconde, complètement différente ou venant enrichir un début de collection », détaille la directrice de Paris Photo.

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Une pièce d’art-déco, reflet de sensibilités

Bien plus qu’un simple objet de décoration exposé sur les murs de son intérieur, la photographie d’art révèle l’expression de deux sensibilités. Celle de l’artiste venue rencontrer celle de son acquéreur. « On ne choisit pas une œuvre photographique en fonction de la couleur de son canapé ou de ses rideaux. On la choisit parce que l’on est littéralement séduit par cette pièce d’art, par ce qu’elle vient éveiller en nous. Sur un plan purement artistique, mais aussi par rapport au sujet qu’elle révèle et la façon dont elle le révèle », commente Christophe Wiesner, le directeur artistique de Paris Photo. « Les intérêts d’acquisition sont donc aussi variés que les individus. Mais dans tous les cas, cette sensibilité résonne de façon particulière, elle tient à cœur, l’acquéreur engageant une somme d’argent beaucoup plus importante que pour l’acquisition d’une reproduction sous forme d’affiche qui serait nettement moins onéreuse », complète-t-il.

 

 

 

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